Se souvenir pour ne pas répéter
En tant que Canadien de moins de 62 ans, je n’ai pas fait personnellement l’expérience de la guerre. Je vis dans un pays qui n’a pas eu de guerre sur son sol depuis 1885 (la deuxième rébellion de Louis Riel, me dit mon fils l’historien). Cependant, trois de mes oncles ont fait partie des Forces armées qui ont combattu en Europe pendant la Deuxième guerre mondiale. Et je sais depuis ma rendre enfance que la guerre existe ailleurs dans le monde. Très jeune, j’ai vu au cinéma des images de la guerre de Corée avant les films du samedi après-midi. Au cours de mon adolescence, la série de l’ONF sur le Canada en guerre a servi à m’apprendre une page d’histoire importante. J’ai compris plus tard que la participation de troupes canadiennes à la Guerre des Boers a été en quelque sorte l’entrée de mon pays dans le concert des nations. En tant que Franco-ontarien, je suis devenu conscient que l’attitude des Québécois et celle des Anglo-Saxons en temps de guerre a souvent été en opposition, car les Canadiens-français n’avaient pas l’attachement des Anglos pour la Mère-patrie.
Avec l’avènement de la télévision, les conflits armés dans divers pays et entre divers pays font partie de notre quotidien. Des armes de plus en plus meurtrières prolifèrent et sont facilement accessibles. Nous sommes de plus en plus conscients de la fragilité du tissu social planétaire.
Une guerre proprement mondiale n’a pas sévi depuis celle de 1944, qui demeure dans l’imaginaire collectif comme la guerre contre Hitler. Il s’agissait alors de mettre au pas un tyran dont l’ambition aurait fini par dévorer toute l’Europe et même la planète. Notre voisin du Sud a su alors se distinguer comme le champion de la liberté et a voulu conserver son titre de policier de la planète. Son initiative dans la guerre d’agression envers l’Irak est pour le moins controversée. Il apparaît difficile de légitimer l’attaque d’un pays dans le but de prévenir une guerre.
Les célébrations actuelles dans les Pays Bas du soixantième anniversaire du jour de la Victoire, célébration à laquelle notre pays participe (à chaque année le Festival des tulipes d’Ottawa rappelle le lien privilégié qui nous relie à la Hollande), la vénération que nous avons pour les quelques vétérans qui survivent à ce jour, l’ouverture du nouveau Musée canadien de la guerre (les 7 et 8 mai, aussi cette année Fête des mères – combien de mères ont perdu à la guerre le fruit de leurs entrailles...) portent à notre attention le souvenir de la guerre comme réalité historique et contemporaine.
À mesure que la planète rétrécit grâce aux merveilles de la communication sociale, ce qui se passe sur un autre continent entre dans mon salon. L’espoir d’un monde meilleur, plus humain, où la paix et la fraternité régneront entre toutes les races et toutes les nations, fait partie de mon espérance chrétienne et est un des objets de ma prière quotidienne. Je suis fier d’appartenir à une Église qui a appris avec le temps oeuvrer pour faire la paix, pour sauvegarder la paix. Résidant d’Ottawa, j’aurai le loisir de visiter plusieurs fois le Musée canadien de la guerre, car j’ai cru comprendre par les reportages qu’un des buts était de se souvenir pour ne pas répéter. Paraît-il qu’il y a une salle de la Régénération qui est une espèce de «chapelle» où je pourrai prier pour l’avènement d’un climat plus pacifique sur notre planète qui saigne en tellement d’endroits.
Avec l’avènement de la télévision, les conflits armés dans divers pays et entre divers pays font partie de notre quotidien. Des armes de plus en plus meurtrières prolifèrent et sont facilement accessibles. Nous sommes de plus en plus conscients de la fragilité du tissu social planétaire.
Une guerre proprement mondiale n’a pas sévi depuis celle de 1944, qui demeure dans l’imaginaire collectif comme la guerre contre Hitler. Il s’agissait alors de mettre au pas un tyran dont l’ambition aurait fini par dévorer toute l’Europe et même la planète. Notre voisin du Sud a su alors se distinguer comme le champion de la liberté et a voulu conserver son titre de policier de la planète. Son initiative dans la guerre d’agression envers l’Irak est pour le moins controversée. Il apparaît difficile de légitimer l’attaque d’un pays dans le but de prévenir une guerre.
Les célébrations actuelles dans les Pays Bas du soixantième anniversaire du jour de la Victoire, célébration à laquelle notre pays participe (à chaque année le Festival des tulipes d’Ottawa rappelle le lien privilégié qui nous relie à la Hollande), la vénération que nous avons pour les quelques vétérans qui survivent à ce jour, l’ouverture du nouveau Musée canadien de la guerre (les 7 et 8 mai, aussi cette année Fête des mères – combien de mères ont perdu à la guerre le fruit de leurs entrailles...) portent à notre attention le souvenir de la guerre comme réalité historique et contemporaine.
À mesure que la planète rétrécit grâce aux merveilles de la communication sociale, ce qui se passe sur un autre continent entre dans mon salon. L’espoir d’un monde meilleur, plus humain, où la paix et la fraternité régneront entre toutes les races et toutes les nations, fait partie de mon espérance chrétienne et est un des objets de ma prière quotidienne. Je suis fier d’appartenir à une Église qui a appris avec le temps oeuvrer pour faire la paix, pour sauvegarder la paix. Résidant d’Ottawa, j’aurai le loisir de visiter plusieurs fois le Musée canadien de la guerre, car j’ai cru comprendre par les reportages qu’un des buts était de se souvenir pour ne pas répéter. Paraît-il qu’il y a une salle de la Régénération qui est une espèce de «chapelle» où je pourrai prier pour l’avènement d’un climat plus pacifique sur notre planète qui saigne en tellement d’endroits.
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