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--- Réflexions personnelles en marge de mon actualité, à la mémoire de Jean Paul II --- Blogue catholique francophone ---

2005-06-19

La fête des pères

C’est aujourd’hui la fête des pères, un jour important pour moi parce que je suis fils et que je suis père. Je me souhaite de mourir après mon père et avant mes enfants, comme c’est dans l’ordre naturel des choses. Ma citation préférée pour les pères a toujours été celle-ci. «La meilleure chose qu’un père puisse faire pour ses enfants est de bien aimer leur mère.» J’en ai trouvé une autre que je vais citer plus tard.

Je suis toujours heureux de collaborer au travail de l’Initiative pour l’engagement paternel – Réseau ontarien, pour lequel j’ai mis un lien à droite. (Dis-moi quels sont tes liens favoris et je te dirai qui tu es...) Une des raisons et non la moindre est que c’est mon frère Fernand qui est le «père» de FII–ON (Father Involvement Initiative – Ontario Network). De par son travail, il assista à une fin de semaine sur la paternité où il était pratiquement le seul mâle. À partir de ce moment révélateur, il a su mettre sur pied un réseau de personnes qui pensent, comme lui, que les enfants sont aussi (devraient aussi être) la responsabilité des pères. Il vaut la peine d’aller faire un tour sur le site web de l’IEP–RO.

Mon dernier travail ayant trait à la paternité fut la révision du document intitulé «Trousse à outil pour les pères». Ce livre s’adresse à tous ceux et celles (surtout) qui veulent promouvoir l’implication des pères dans le soin et l’éducation de leurs enfants. C’est au début que je retrouve la citation que j’annonçais. «Dans le récent projet du Fonds pour le projet national sur la paternité terminé en 2000 et intitulé Sur le Terrain des Pères, Camil Bouchard affirmait: [...] “Bref, ça sert à ça, un père: à mettre du pain dans l’estomac, du plomb dans la tête, du courage au ventre et de l’amour au coeur.”»

En tant que fils et père dans des familles dites «traditionnelles» (la grande différence est que ma mère était une mère au foyer et que ma femme a travaillé comme enseignante sauf quand les enfants n’allaient pas à l’école), je suis conscient que les enfants ont besoin d’un père et d’une mère, que chacun est important à sa manière. Les rôles ont évolué avec les années, mais je crois que c’est pour le mieux. Le père idéal porte plusieurs chapeaux. John Hoffman, dans le livret L’engagement paternel : Le guide du père d’aujourd’hui, explique le père a six rôles à jouer:
- le père pourvoyeur (réponse aux besoins de base)
- le père interactif (interactions humaines)
- le père qui prend soin (soins et réconfort)
- le père affectueux (relation chaleureuse et affection)
- le père responsable (discipline et protection)
- le père engagé (sentiment d’appartenance)
Vous pouvez lire ce magnifique livret et quelques autres du même auteur en ligne (format .pdf), au site de l’IEP–RO (http://www.cfii.ca/fiion/involvedfathersf.pdf)

Je dis souvent qu’il y a un élément de chance (ou de providence) dans la façon que les enfants tournent. On me répond que ça doit aussi dépendre de ce que les parents font. De toute façon, il s’agit d’être la meilleure personne qu’on peut et d’aimer le mieux qu’on peut ses enfants. Personnellement, je suis content d’être un papa. C’est une des choses qui m’apporte le plus de satisfaction dans la vie: voir mes enfants pousser droit vers le Soleil. Ils ne sont pas parfaits, mais leur père ne l’est pas non plus.


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