Abolissons la pauvreté
Lettre ouverte à Marc Godbout, député de la Chambre des communes pour Ottawa-Orléans et membre du comité du caucus libéral pour les affaires internationales
Le 25 octobre 2005
Monsieur Godbout,
Merci de nous avoir chaleureusement accueilli le 25 octobre 2005, alors que nous venions attirer votre attention sur la campagne «Abolissons la pauvreté». Nous doutant bien que votre horaire chargé ne vous laisse pas le temps de visiter le site , nous tenons à vous résumer les quatre objectifs de la campagne, bien conscient que vous avez plus d’influence que nous dans ces quatre domaines.
Accroître et optimiser l’aide internationale
Notre pays se doit d’atteindre d’ici 2015 l’objectif de 0,7 % du revenu national brut que l’ONU a fixé comme montant désirable à dépenser en aide aux pays en voie de développement. Tous nos députés ont manifesté leur accord. Il suffirait que chaque année le Canada augmente de 15 % ce qu’il donne présentement pour atteindre l’objectif à temps.
Pour que ce soit très clair que la finalité de l’aide étrangère est l’éradication de la pauvreté et non le profit, il serait nécessaire qu’une loi soit adoptée établissant ce principe comme la base de l’aide apportée par le Canada aux pays du Sud.
Rendre le commerce international équitable
Le Canada devrait préconiser des règles commerciales internationales qui laissent aux gouvernements et aux citoyens des pays destinataires d’aide la liberté d’établir eux-mêmes les solutions propices à leur développement durable.
Il faut que notre pays tienne compte des besoins des populations rurales agricoles en ne favorisant pas le dumping et la monoculture aux dépens de l’agriculture de subsistance.
Annuler la dette des pays pauvres
Le Canada fait figure de chef de file dans le mouvement pour l’annulation de la dette des pays les plus pauvres.
Il faut maintenant veiller à ce que cette annulation ne soit pas assortie de conditions iniques qui cherchent à imposer un agenda étranger aux vrais besoins de ces pays.
Éliminer la pauvreté au Canada
Tout en augmentant l’aide aux pays défavorisés, il faut veiller aux besoins de notre propre population. L’avenir, c’est les enfants. En 1989, la Chambre des Communes a adopté à l’unanimité une résolution qui visait à éliminer avant l’an 2000 la pauvreté des enfants du Canada. Ce ne fut que des belles paroles, car on estime qu’un enfant sur six, soit un million de jeunes Canadiens, vit encore dans la pauvreté. Une mesure concrète et efficace serait d’augmenter à 4 500 $ la prestation fiscale(ou une mesure équivalente) pour chaque enfant.
Un développement social durable exige deux conditions. D’abord, évidemment, des investissements financiers substantiels dans des programmes sociaux efficaces. Aussi et peut-être surtout, la participation, la prise en charge par eux-mêmes des collectivités victimes de la pauvreté (les femmes, les autochtones, les minorités, les jeunes). Il ne faut pas seulement leur donner du poisson mais leur montrer à pêcher.
Monsieur Godbout, nous vous demandons d’appuyer ces objectifs auprès de votre caucus et en Chambre. Nous ne pouvons évidemment pas vous demander de signer la pétition en ligne (envoyez un courriel à votre député: ) mais nous espérons que vous porterez en signe de solidarité le bracelet blanc que nous vous ferons parvenir prochainement.
Gaston Savage, Albert Lozier et Gilles Marleau
Membres de Développement et Paix
un des centaines d’ONG qui appuient la campagne «Abolissons la pauvreté»
Le 25 octobre 2005
Monsieur Godbout,
Merci de nous avoir chaleureusement accueilli le 25 octobre 2005, alors que nous venions attirer votre attention sur la campagne «Abolissons la pauvreté». Nous doutant bien que votre horaire chargé ne vous laisse pas le temps de visiter le site , nous tenons à vous résumer les quatre objectifs de la campagne, bien conscient que vous avez plus d’influence que nous dans ces quatre domaines.
Accroître et optimiser l’aide internationale
Notre pays se doit d’atteindre d’ici 2015 l’objectif de 0,7 % du revenu national brut que l’ONU a fixé comme montant désirable à dépenser en aide aux pays en voie de développement. Tous nos députés ont manifesté leur accord. Il suffirait que chaque année le Canada augmente de 15 % ce qu’il donne présentement pour atteindre l’objectif à temps.
Pour que ce soit très clair que la finalité de l’aide étrangère est l’éradication de la pauvreté et non le profit, il serait nécessaire qu’une loi soit adoptée établissant ce principe comme la base de l’aide apportée par le Canada aux pays du Sud.
Rendre le commerce international équitable
Le Canada devrait préconiser des règles commerciales internationales qui laissent aux gouvernements et aux citoyens des pays destinataires d’aide la liberté d’établir eux-mêmes les solutions propices à leur développement durable.
Il faut que notre pays tienne compte des besoins des populations rurales agricoles en ne favorisant pas le dumping et la monoculture aux dépens de l’agriculture de subsistance.
Annuler la dette des pays pauvres
Le Canada fait figure de chef de file dans le mouvement pour l’annulation de la dette des pays les plus pauvres.
Il faut maintenant veiller à ce que cette annulation ne soit pas assortie de conditions iniques qui cherchent à imposer un agenda étranger aux vrais besoins de ces pays.
Éliminer la pauvreté au Canada
Tout en augmentant l’aide aux pays défavorisés, il faut veiller aux besoins de notre propre population. L’avenir, c’est les enfants. En 1989, la Chambre des Communes a adopté à l’unanimité une résolution qui visait à éliminer avant l’an 2000 la pauvreté des enfants du Canada. Ce ne fut que des belles paroles, car on estime qu’un enfant sur six, soit un million de jeunes Canadiens, vit encore dans la pauvreté. Une mesure concrète et efficace serait d’augmenter à 4 500 $ la prestation fiscale(ou une mesure équivalente) pour chaque enfant.
Un développement social durable exige deux conditions. D’abord, évidemment, des investissements financiers substantiels dans des programmes sociaux efficaces. Aussi et peut-être surtout, la participation, la prise en charge par eux-mêmes des collectivités victimes de la pauvreté (les femmes, les autochtones, les minorités, les jeunes). Il ne faut pas seulement leur donner du poisson mais leur montrer à pêcher.
Monsieur Godbout, nous vous demandons d’appuyer ces objectifs auprès de votre caucus et en Chambre. Nous ne pouvons évidemment pas vous demander de signer la pétition en ligne (envoyez un courriel à votre député: ) mais nous espérons que vous porterez en signe de solidarité le bracelet blanc que nous vous ferons parvenir prochainement.
Gaston Savage, Albert Lozier et Gilles Marleau
Membres de Développement et Paix
un des centaines d’ONG qui appuient la campagne «Abolissons la pauvreté»
1 commentaires:
À 10:52 p.m. , Roberto Iza Valdés a dit...
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