Ordination de neuf femmes
Sans pousser la réflexion trop en profondeur, il me semble qu’il y a certaines choses à dire au sujet de la prétendue ordination de neuf femmes qui veulent ainsi faire avancer la cause du Christ. Comme toujours, il ne faut pas juger de la sincérité des personnes, mais je crois qu’elles sont sincèrement dans l’erreur: leur vocation me semble de la provocation.
Leur soi-disant ordination est illicite et invalide. Illicite parce qu’elle va à l’encontre des lois de l’Église, invalide parce qu’elle va à l’encontre de la foi de l’Église, de la nature même du sacrement de l’Ordre. Même si un évêque dûment ordonné célébrait le rite d’ordination sur une femme, cela n’aurait pas plus de sens que si un prêtre dûment ordonné célébrait l’Eucharistie avec de la viande et du café au lieu du pain et du vin. Vous comprenez ce que je veux dire: pour faire un prêtre, il faut un homme.
Une autre analogie. Pour qu’un mariage soit valide, il faut entre autres conditions que ce soit l’union d’un homme et d’une femme. C’est peut-être légal civilement de célébrer un mariage gai, mais cela n’en fait pas un vrai mariage sacramentel, pas plus que «consacrer» un morceau de viande en fera le Corps du Christ. «Ordonner» une femme ne fera pas d’elle un prêtre.
On sait que Jésus est le seul vrai Prêtre car il est le seul vrai Médiateur. Les baptisé(e)s participent tou(te)s à son unique Sacerdoce; mais les prêtres le font d’une façon spéciale comme représentants et instruments du Christ.
J’avoue que n’est pas absolument limpide pour moi pourquoi une femme ne peut pas devenir un prêtre. Ce n’est évidemment pas une question de compétence (il y a des femmes autrement mieux qualifiées que bien des prêtres), de sainteté (la vertu des mères de familles dépasse souvent celle de leurs fils prêtres...), de sexisme (personne n’osera prétendre que les femmes ont moins de valeur personnelle que les hommes). L’argument de tradition (on a toujours fait ça comme ça) n’est pas vraiment concluant à mes yeux.
L’Église catholique enseigne toutefois avec autorité que le sacrement de l’Ordre est le seul qui soit réservé aux hommes. C’est un argument d’autorité, mais je veux chercher à comprendre afin de mieux croire.
Un sacrement est un signe: le signe du Baptême est l’eau parce qu’elle est signifiante de vie et de purification. Le sacrement de l’Ordre est un signe où le prêtre signifie le Christ. Le prêtre est l’image du Christ, il joue le rôle du Christ. Comme il convient que le signe soit significatif, il y aurait quelque chose de faux (de non-naturel, de travesti) dans la représentation du Christ-homme par une femme.
L’argument fondamental semble donc en être un de convenance: puisque le Christ-Prêtre était un homme, il convient que les personnes qui agissent ministériellement au nom du Christ lui ressemblent en étant de sexe mâle. Dans le «drame» de la consécration ou de la confession, le rôle de la personne qui représente le Christ est tenu par une personne de même sexe que lui.
Est-ce que logiquement un argument de convenance est contraignant? Je dirais que non, mais de même que je suis prêt à croire que le Pain et le Vin deviennent le Corps et le Sang du Christ ressuscité par institution divine, j’accepte de croire qu’un homme puisse jouer le rôle du Christ dans certaines fonctions ministérielles réservées (comme l’Eucharistie et la pénitence), tout en me rendant compte qu’il y a dans l’Église beaucoup de fonctions et de rôles qui pourraient être avantageusement remplis par des laïcs autant que des clercs, des femmes autant que des hommes.
Leur soi-disant ordination est illicite et invalide. Illicite parce qu’elle va à l’encontre des lois de l’Église, invalide parce qu’elle va à l’encontre de la foi de l’Église, de la nature même du sacrement de l’Ordre. Même si un évêque dûment ordonné célébrait le rite d’ordination sur une femme, cela n’aurait pas plus de sens que si un prêtre dûment ordonné célébrait l’Eucharistie avec de la viande et du café au lieu du pain et du vin. Vous comprenez ce que je veux dire: pour faire un prêtre, il faut un homme.
Une autre analogie. Pour qu’un mariage soit valide, il faut entre autres conditions que ce soit l’union d’un homme et d’une femme. C’est peut-être légal civilement de célébrer un mariage gai, mais cela n’en fait pas un vrai mariage sacramentel, pas plus que «consacrer» un morceau de viande en fera le Corps du Christ. «Ordonner» une femme ne fera pas d’elle un prêtre.
On sait que Jésus est le seul vrai Prêtre car il est le seul vrai Médiateur. Les baptisé(e)s participent tou(te)s à son unique Sacerdoce; mais les prêtres le font d’une façon spéciale comme représentants et instruments du Christ.
J’avoue que n’est pas absolument limpide pour moi pourquoi une femme ne peut pas devenir un prêtre. Ce n’est évidemment pas une question de compétence (il y a des femmes autrement mieux qualifiées que bien des prêtres), de sainteté (la vertu des mères de familles dépasse souvent celle de leurs fils prêtres...), de sexisme (personne n’osera prétendre que les femmes ont moins de valeur personnelle que les hommes). L’argument de tradition (on a toujours fait ça comme ça) n’est pas vraiment concluant à mes yeux.
L’Église catholique enseigne toutefois avec autorité que le sacrement de l’Ordre est le seul qui soit réservé aux hommes. C’est un argument d’autorité, mais je veux chercher à comprendre afin de mieux croire.
Un sacrement est un signe: le signe du Baptême est l’eau parce qu’elle est signifiante de vie et de purification. Le sacrement de l’Ordre est un signe où le prêtre signifie le Christ. Le prêtre est l’image du Christ, il joue le rôle du Christ. Comme il convient que le signe soit significatif, il y aurait quelque chose de faux (de non-naturel, de travesti) dans la représentation du Christ-homme par une femme.
L’argument fondamental semble donc en être un de convenance: puisque le Christ-Prêtre était un homme, il convient que les personnes qui agissent ministériellement au nom du Christ lui ressemblent en étant de sexe mâle. Dans le «drame» de la consécration ou de la confession, le rôle de la personne qui représente le Christ est tenu par une personne de même sexe que lui.
Est-ce que logiquement un argument de convenance est contraignant? Je dirais que non, mais de même que je suis prêt à croire que le Pain et le Vin deviennent le Corps et le Sang du Christ ressuscité par institution divine, j’accepte de croire qu’un homme puisse jouer le rôle du Christ dans certaines fonctions ministérielles réservées (comme l’Eucharistie et la pénitence), tout en me rendant compte qu’il y a dans l’Église beaucoup de fonctions et de rôles qui pourraient être avantageusement remplis par des laïcs autant que des clercs, des femmes autant que des hommes.
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