La St-Jean-Baptiste
La célébration de la St-Jean-Baptiste a plusieurs dimensions. Au Québec contemporain, c’est la Fête nationale, où le fleur-de-lysé et le rêve indépendantiste s’extériorisent en musique et bains de foule. Au temps du Québec rural, c’était une fête religieuse, avec la parade et le petit Jean-Baptiste frisé en mouton. Au Moyen-Âge, les feux de la saint-Jean christianisaient des coutumes immémoriales reliées au solstice d’été. Depuis toujours l'église vénère Jean comme précurseur et baptiseur du Messie.
Je voudrais ici souligner certains aspects de la fête religieuse, la «Solennité de la nativité de saint Jean Baptiste».
C’est comme Noël en juin, car on y célèbre la naissance du précurseur de Jésus, son cousin. Le petit saint Jean Baptiste des parades méritait bien sa place d’honneur, car on fête un bébé. Élisabeth en était à son sixième mois quand Marie conçut par l’opération du Saint-Esprit. L’écart de six mois avec Noël n’est dont pas mathématiquement juste. Ce n’est pas grave car on ne sait pas la date réelle de leur naissance. Pour souligner le lien avec Noël, anciennement il y avait la célébration de trois messes et de deux offices, tout comme à Noël.
Le Baptiseur vigoureux et contestataire qui a fait sa marque comme précurseur de Jésus mérite encore plus sa place au soleil, car on célèbre la naissance à cause de l’influence de l’adulte. C’est un précurseur, un témoin annonciateur «venu pour rendre témoignage à la lumière» (Jn 1.7-8), qui est allé jusqu’au témoignage suprême du martyre.
Je trouve un lien intéressant entre la St-Jean comme fête du solstice, du feu et du soleil et la description de Jean faite par Jésus: «Jean fut la lampe qui brûle et qui brille: et vous avez bien voulu vous réjouir pour un moment à sa lumière.» (Jn 5.35) De plus Jean annonçait un baptême de feu : «Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu.» (Mt 3.11)
J’aime aussi le lien avec Élie, prophète de feu, Jean étant le nouvel Élie qui réconcilie parents et enfants, comme l’annonce l’Ange à son père Zacharie: «Il ramènera de nombreux fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu. Il marchera devant Lui avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant au Seigneur un peuple bien disposé». (Lc 1.16-17)
Chose intéressante, il paraît que la Fête de la nativité de Jean Baptiste est la plus ancienne fête en l’honneur d’un saint dans le calendrier liturgique. Cela atteste de sa popularité et de sa vénération de ce personnage. Si on relit les Évangiles, on s’aperçoit qu’on en sait beaucoup sur sa naissance, son ministère et sa mort exceptionnelles. Comme les autres saints qui sont vénérés le jour de leur mort, saint Jean est aussi honoré le 29 août, qui célèbre son martyre. Il paraît que certains orthodoxes fêtaient saint Jean six fois au cours de l’année liturgique. Saint Jean est aussi vénéré par les musulmans et le Coran raconte sa vie.
Je me demande pourquoi on représente parfois Jean avec un ou des moutons. Il n’y a rien dans la Bible qui disent qu’il ait été berger. Peut-être y aurait-il quelque chose à ce sujet dans les apocryphes. De toute façon, c’est Jean le précurseur qui a lancé l’expression “Agneau de Dieu” qui revient dans la liturgie de la messe.
Le pape saint Pie X a constitué et proclamé saint Jean Baptiste patron spécial auprès de Dieu des fidèles franco-canadiens, le 25 février 1908. En tant que Canadien-français (francophone hors Québec!) Je suis content que ce saint tout à fait spécial soit aussi mon patron. Les Québécois et Québécoises qui fêtent une St-Jean séculière auraient tout avantage à connaître et à imiter ce saint exceptionnel. Il pourrait les ramener à Celui qu’il précédait et annonçait, comme l’aurore annonce la pleine lumière. Que le peuple du Québec se repente et croie à la Bonne Nouvelle que prêchaient Jean et Jésus!
Je voudrais ici souligner certains aspects de la fête religieuse, la «Solennité de la nativité de saint Jean Baptiste».
C’est comme Noël en juin, car on y célèbre la naissance du précurseur de Jésus, son cousin. Le petit saint Jean Baptiste des parades méritait bien sa place d’honneur, car on fête un bébé. Élisabeth en était à son sixième mois quand Marie conçut par l’opération du Saint-Esprit. L’écart de six mois avec Noël n’est dont pas mathématiquement juste. Ce n’est pas grave car on ne sait pas la date réelle de leur naissance. Pour souligner le lien avec Noël, anciennement il y avait la célébration de trois messes et de deux offices, tout comme à Noël.
Le Baptiseur vigoureux et contestataire qui a fait sa marque comme précurseur de Jésus mérite encore plus sa place au soleil, car on célèbre la naissance à cause de l’influence de l’adulte. C’est un précurseur, un témoin annonciateur «venu pour rendre témoignage à la lumière» (Jn 1.7-8), qui est allé jusqu’au témoignage suprême du martyre.
Je trouve un lien intéressant entre la St-Jean comme fête du solstice, du feu et du soleil et la description de Jean faite par Jésus: «Jean fut la lampe qui brûle et qui brille: et vous avez bien voulu vous réjouir pour un moment à sa lumière.» (Jn 5.35) De plus Jean annonçait un baptême de feu : «Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu.» (Mt 3.11)
J’aime aussi le lien avec Élie, prophète de feu, Jean étant le nouvel Élie qui réconcilie parents et enfants, comme l’annonce l’Ange à son père Zacharie: «Il ramènera de nombreux fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu. Il marchera devant Lui avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant au Seigneur un peuple bien disposé». (Lc 1.16-17)
Chose intéressante, il paraît que la Fête de la nativité de Jean Baptiste est la plus ancienne fête en l’honneur d’un saint dans le calendrier liturgique. Cela atteste de sa popularité et de sa vénération de ce personnage. Si on relit les Évangiles, on s’aperçoit qu’on en sait beaucoup sur sa naissance, son ministère et sa mort exceptionnelles. Comme les autres saints qui sont vénérés le jour de leur mort, saint Jean est aussi honoré le 29 août, qui célèbre son martyre. Il paraît que certains orthodoxes fêtaient saint Jean six fois au cours de l’année liturgique. Saint Jean est aussi vénéré par les musulmans et le Coran raconte sa vie.
Je me demande pourquoi on représente parfois Jean avec un ou des moutons. Il n’y a rien dans la Bible qui disent qu’il ait été berger. Peut-être y aurait-il quelque chose à ce sujet dans les apocryphes. De toute façon, c’est Jean le précurseur qui a lancé l’expression “Agneau de Dieu” qui revient dans la liturgie de la messe.
Le pape saint Pie X a constitué et proclamé saint Jean Baptiste patron spécial auprès de Dieu des fidèles franco-canadiens, le 25 février 1908. En tant que Canadien-français (francophone hors Québec!) Je suis content que ce saint tout à fait spécial soit aussi mon patron. Les Québécois et Québécoises qui fêtent une St-Jean séculière auraient tout avantage à connaître et à imiter ce saint exceptionnel. Il pourrait les ramener à Celui qu’il précédait et annonçait, comme l’aurore annonce la pleine lumière. Que le peuple du Québec se repente et croie à la Bonne Nouvelle que prêchaient Jean et Jésus!
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