La dernière partie de la messe
La Fête Dieu, qui se célèbre le deuxième dimanche suivant la Pentecôte et qui a pour titre officiel la «Fête du Corps et du Sang du Christ», est aussi nommée «Fête du Saint Sacrement». Plutôt que faire dans le nostalgique en rappelant les processions et les reposoirs d'il y a plus d'un demi-siècle, je veux en profiter pour parler de la troisième (ou quatrième, disons dernière) partie de la Sainte Messe.
Le concile Vatican II et la réforme liturgique qui a suivi ont bien réussi à mettre l'accent sur les deux parties de la Célébration eucharistique, en insistant sur l'importance égale de la Liturgie de la Parole et de la Liturgie eucharistique. La Messe (j'aime le «vieux» terme, et vous allez comprendre pourquoi) peut être considérée comme comptant quatre temps: le temps du Rassemblement, le temps de la Parole, le temps de l'Eucharistie, le temps de l'Envoi.
À mon avis, si on compare la messe à une montagne à deux versants, le sommet vers lequel on monte et à partir duquel on redescend est la prière «Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles et des siècles. AMEN!» Encore à mon avis, tout ce qui vient après le grand AMEN! forme une unité qu'il faut mettre en valeur, car elle est subjectivement la plus importante.
Le début de la messe, pourrait-on dire, est orienté vers le passé (nous accueillons les trésors de notre héritage: la Parole de Dieu proclamée et priée). La Liturgie eucharistique est orientée vers le présent (nous louons Dieu pour ce qu'il est en lui-même et pour nous, pour les bienfaits de la Création, de l'Incarnation, de la Rédemption, surtout pour la Présence de Jésus ressuscité concrétisée dans le Pain et le Vin). À partir du Notre Père, nous sommes orientés vers le futur, vers notre vie à vivre dans le monde. Je suis tenté de nommer «Liturgie de l'Envoi» toute cette partie qui compte des temps forts comme le Notre Père, l'Échange de la Paix, la Communion, la Bénédiction et la Salutation finale.
On mange pour avoir de l'énergie pour travailler et pour vivre. On mange le Pain de Vie pour avoir l'énergie nécessaire (l'Esprit) pour vivre notre vie de fils et de frères (sœurs) en compagnie de Jésus. Les prières et les rites de la Liturgie de l'Envoi ont tous pour but d'établir la Paix en nous pour que nous puissions l'emporter avec nous et la porter au monde. Le père Valenta disait ça autrement: à la Messe on vient refaire le plein d'amour pour une autre semaine ou une autre journée. La Liturgie de l'Envoi fait de nous des missionnaires, des envoyés en mission. Le mot messe, le mot mission, le mot missile ont la même racine. En latin, l'antique salutation finale «Ite, missa est» a été dénaturée en étant traduite par «Allez, la messe est dite». Ce serait plutôt: «Allez, c'est la mission». Dans la liturgie courante, on dit «Allez dans la paix du Christ!» C'est le sens de toute la dernière partie de la liturgie eucharistique: d'être envoyés en mission, d'être équipés et mandatés pour porter aux autres la Paix du Christ.
Le pape Benoît XVI est sur la même longueur d'onde que moi(!): «Rassemblés en Église pour célébrer la Pâque du Seigneur, les fidèles puisent dans ce sacrement lumière et force afin de vivre pleinement leur vocation baptismale. De plus, le sens du sacrement ne s'épuise pas dans le moment de la célébration. "En recevant le Pain de vie, les disciples du Christ se disposent à aborder, avec la force du Ressuscité et de son Esprit, les tâches qui les attendent dans leur vie ordinaire" (Dies Domini, n. 45). Après avoir vécu et proclamé la présence du Ressuscité, les fidèles auront à coeur d'être évangélisateurs et témoins dans leur vie quotidienne.» (Discours du pape Benoît XVI Aux évêques du Québec en visite ad limina, 2006)
Le concile Vatican II et la réforme liturgique qui a suivi ont bien réussi à mettre l'accent sur les deux parties de la Célébration eucharistique, en insistant sur l'importance égale de la Liturgie de la Parole et de la Liturgie eucharistique. La Messe (j'aime le «vieux» terme, et vous allez comprendre pourquoi) peut être considérée comme comptant quatre temps: le temps du Rassemblement, le temps de la Parole, le temps de l'Eucharistie, le temps de l'Envoi.
À mon avis, si on compare la messe à une montagne à deux versants, le sommet vers lequel on monte et à partir duquel on redescend est la prière «Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles et des siècles. AMEN!» Encore à mon avis, tout ce qui vient après le grand AMEN! forme une unité qu'il faut mettre en valeur, car elle est subjectivement la plus importante.
Le début de la messe, pourrait-on dire, est orienté vers le passé (nous accueillons les trésors de notre héritage: la Parole de Dieu proclamée et priée). La Liturgie eucharistique est orientée vers le présent (nous louons Dieu pour ce qu'il est en lui-même et pour nous, pour les bienfaits de la Création, de l'Incarnation, de la Rédemption, surtout pour la Présence de Jésus ressuscité concrétisée dans le Pain et le Vin). À partir du Notre Père, nous sommes orientés vers le futur, vers notre vie à vivre dans le monde. Je suis tenté de nommer «Liturgie de l'Envoi» toute cette partie qui compte des temps forts comme le Notre Père, l'Échange de la Paix, la Communion, la Bénédiction et la Salutation finale.
On mange pour avoir de l'énergie pour travailler et pour vivre. On mange le Pain de Vie pour avoir l'énergie nécessaire (l'Esprit) pour vivre notre vie de fils et de frères (sœurs) en compagnie de Jésus. Les prières et les rites de la Liturgie de l'Envoi ont tous pour but d'établir la Paix en nous pour que nous puissions l'emporter avec nous et la porter au monde. Le père Valenta disait ça autrement: à la Messe on vient refaire le plein d'amour pour une autre semaine ou une autre journée. La Liturgie de l'Envoi fait de nous des missionnaires, des envoyés en mission. Le mot messe, le mot mission, le mot missile ont la même racine. En latin, l'antique salutation finale «Ite, missa est» a été dénaturée en étant traduite par «Allez, la messe est dite». Ce serait plutôt: «Allez, c'est la mission». Dans la liturgie courante, on dit «Allez dans la paix du Christ!» C'est le sens de toute la dernière partie de la liturgie eucharistique: d'être envoyés en mission, d'être équipés et mandatés pour porter aux autres la Paix du Christ.
Le pape Benoît XVI est sur la même longueur d'onde que moi(!): «Rassemblés en Église pour célébrer la Pâque du Seigneur, les fidèles puisent dans ce sacrement lumière et force afin de vivre pleinement leur vocation baptismale. De plus, le sens du sacrement ne s'épuise pas dans le moment de la célébration. "En recevant le Pain de vie, les disciples du Christ se disposent à aborder, avec la force du Ressuscité et de son Esprit, les tâches qui les attendent dans leur vie ordinaire" (Dies Domini, n. 45). Après avoir vécu et proclamé la présence du Ressuscité, les fidèles auront à coeur d'être évangélisateurs et témoins dans leur vie quotidienne.» (Discours du pape Benoît XVI Aux évêques du Québec en visite ad limina, 2006)
2 commentaires:
À 11:29 a.m. , Vince a dit...
Pour moi fêter la mort du Christ (qui est ressucscité rappelons-le) est une inversion de son message...Le Da Vinci code, comme l'Eglise de Rome, réussit à sa manière à faire croire aux hommes qu'ils n'ont aucune chance de salut puisque son Sauveur est un homme mortel...
À 4:57 a.m. , Anonyme a dit...
JE SUIS L'ARTISAN DU VRAI
http://pardelalomega.canalblog.com
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